10 points clés de la distribution de flyer ( Ou? Quand? Comment?)
Les flyers possèdent plus d’un atout pour appuyer un plan de communication efficace : qu’ils soient donnés en main propre, glissés dans les boîtes aux lettres ou disposés sur un stand, ils n’encombrent ni celui qui les distribue ni celui qui les reçoit. Leur format oblige l’émetteur du message à exprimer l’essentiel et c’est un mode de communication dont le prix peut être très attractif.
Maniable, percutant, abordable, telles sont les qualités du flyer ; elles correspondent aux règles d’or de la communication marketing, laquelle doit être adaptée à la situation, intéresser la cible et d’un rapport coût / efficacité optimal. Malgré tous ces avantages, la distribution d’un flyer peut s’avérer un échec en termes d’impact, si elle n’obéit pas aux règles du street marketing. Voici dix points à retenir pour rentabiliser l’opération :
1 – Connaître la législation en vigueur :
le street marketing est assimilé à une activité commerciale puisqu’il s’agit de proposer un produit ou un service à la vente. Il convient donc de vérifier en préfecture et en mairie les conditions de déclaration de l’activité ainsi que l’absence d’arrêté municipal interdisant la distribution de flyers.
2 – Définir la zone géographique de distribution :
le lieu dépend de la cible. Ce qu’on appelle le « pospect » a été caractérisé lors de l’élaboration du flyer. Si l’on cible un public dans une situation précise (les étudiants, les acheteurs potentiels d’un véhicule, les parents de jeunes enfants…), il est pertinent de repérer les lieux stratégiques : sortie d’une université, d’un salon de l’automobile, d’un espace de jeux pour enfants…
3 – Fixer le bon moment :
la distribution d’un flyer doit correspondre aux heures d’affluence, mais pas aux périodes de bousculade. Donc, il est inutile d’intervenir une veille de Noël lorsque les gens sont accaparés par leurs derniers achats.
4 – Trouver le point de passage obligé :
de nombreux passants pratiquent volontiers l’art de l’esquive lorsqu’ils aperçoivent une distribution de flyers. Pour toucher le plus de monde possible, il est opportun de repérer les points de passage inévitables comme la sortie d’un bâtiment ou un trottoir étroit. Attention, cependant, à ne pas freiner le flux de la foule, sinon l’opération sera mal vécue et l’annonceur déconsidéré.
5 – Planifier l’opération :
dès lors que les données essentielles (dates et lieux) sont définies, l’élaboration d’un rétro-planning va prendre en compte les délais d’impression des flyers, les contacts nécessaires, les préparatifs de l’opération elle-même, ainsi qu’une marge de manœuvre pour les imprévus.
6 – Travailler la dimension humaine :
les animateurs affectés à la distribution doivent bénéficier des informations nécessaires (identité de l’entreprise concernée, objet de l’opération, précisions sur le contenu de l’imprimé) et recevoir des consignes sur la façon d’aborder le public : la distribution d’un flyer ne doit être ni trop pressante, pour respecter la liberté des individus, ni trop cavalière. Un sourire et un « bonjour » permettent d’établir le contact, condition essentielle à toute forme de communication !
7 – Mettre en scène :
même si le budget ne permet pas d’imaginer une opération de grande envergure, susciter l’intérêt des passants contribue à la réussite de la communication. Les animateurs peuvent porter un vêtement en lien avec le thème de l’opération (T-shirt au logo de l’entreprise, déguisement, accessoire ludique…) et disposer d’un texte très court et percutant pour accompagner la remise du flyer : « déstockage massif », « ouverture d’un nouveau magasin de sport », « promotion sur la pose de vos fenêtres »…
8 – Contrôler le déroulement de l’opération :
il n’est pas inutile de vérifier que la distribution se passe selon les consignes de départ. Une visite permet également de rectifier la localisation des animateurs, d’interrompre l’opération si les conditions ne sont pas favorables (flux insuffisant, météo, manque de savoir-faire…) et de s’assurer que les imprimés ne jonchent pas le sol.
9 – Intégrer l’opération dans une démarche globale :
la distribution de flyers aura plus d’impact si elle s’inscrit dans un plan de communication élargi. Une annonce dans les médias locaux, une distribution répétée à quelques jours d’intervalle selon une autre approche (boîte aux lettres, dépôt des flyers dans des lieux appropriés) permettent de maintenir l’intérêt pour l’annonceur. Mesurer l’impact de la distribution est difficile, certains indices peuvent y contribuer cependant : importance des flyers jetés sur la voie publique, affluence auprès de l’entreprise dans les jours qui suivent…
10 – Choisir le prestataire :
cette étape intervient dès lors que la communication est élaborée. Le choix d’un imprimeur fait partie des critères déterminants pour s’assurer de la qualité de l’opération. Professionnel de l’imprimé, il est en mesure de guider l’annonceur dans la conception du flyer (présentation, couleurs, budget…) et de lui suggérer d’autres supports de communication pour compléter l’opération.